lundi 3 février 2014

INTERVIEW DE CLAUDE BARZOTTI....

posté le jeudi 01 décembre 2011


Dans un registre un peu différent, vous dédiez une chanson à Mathilde Seigner, « Mademoiselle M ».

 (rires) C’est incroyable cette histoire. Mathilde n’a pas arrêté de me faire de la pub en télévision. À chaque fois qu’elle parle chanson sur un plateau de télévision, elle parle de Barzotti ! C’est une fan inconditionnelle et en plus, elle chante mes chansons. J’ai eu la chance de manger avec elle. Elle connait bien mieux ma vie que moi… J’ai souvent des trous de mémoire. Mais elle, elle connait tout ! Je me suis dit qu’il fallait absolument que je lui écrive une chanson pour lui témoigner toute la tendresse que j’éprouve pour elle. Et donc, exceptionnellement, avec cette chanson, « Mademoiselle M », c’est moi qui lui renvoie l’ascenseur. Quand elle l’a écoutée, elle m’a appelé, elle était vraiment heureuse. Elle était un peu comme une folle, comme une gamine. C’est marrant. 

Vous êtes son idole, donc lui dédier une chanson a dû lui faire plus que plaisir

Je ne pensais pas que ça la toucherait autant ! On en revient une fois de plus à ce que je vous disais en début d’interview, toutes mes chansons sont des choses vécues…

Vous retrouvez Anne-Marie Gaspard sur cet opus, avec qui vous écrivez vos chansons depuis trente ans maintenant. Toutes mes plus belles chansons, je les ai écrites avec elle, depuis le début. Sauf « Madame », que j’avais écrite avant de la rencontrer.

ON A BEAU ETRE CÉLÉBRE , ETRE ENTOURE PAR DES MILLIERS DE PERSONNES , QUAND LE RIDEAU EST TIRE ON SE RETROUVE SEUL

Dans quelles circonstances vous êtes-vous rencontrés ?

J’étais directeur artistique chez Vogue à l’époque. Et c’est Edmond Blatchen, qui travaillait à la RTBF, qui m’appelle un jour en me disant « Claude, je connais une fille qui écrit super bien. Elle veut absolument te rencontrer ». Je lui ai dit « Pas de problème ». En plus à l’époque, je n’étais pas connu du tout. Elle avait insisté pour m’envoyer des textes, mais bon... Et puis un jour, j’avais écrit une chanson, « Le temps n’a rien changé », et je ne parvenais pas à l’achever seul. Donc, pour faire plaisir à Edmond, je lui ai envoyé une cassette avec cette chanson. Elle m’a renvoyé le texte, et c’était un chef d’œuvre. Là, je me suis dit que cette fille avait une plume exceptionnelle. Je lui ai donc apporté mes idées… J’ai été la rencontrer, et c’est là que tout a commencé entre nous. C’est une fille extraordinaire. Elle écrit vraiment super super bien. 

Comment travaillez-vous tous les deux ? 

Le plus souvent, on s’appelle par téléphone. Je lui parle de différentes choses qui me touchent. Elle écrit un texte, puis on se rappelle en voyant ce qui est bien ou pas. Je lui donne mes idées et lui dit ce que j’aimerais qu’elle écrive. Et après, une fois que le texte est terminé, je pose ma musique dessus. 

Vous avez travaillé également avec Lyvia d’Alché sur ce nouvel album. 
Vous aviez déjà travaillé avec elle il y a une dizaine d’années. 

Oui. On avait travaillé sur « Les Histoires qui finissent » entre autres. 

Préférez-vous travailler avec des auteurs que vous connaissez et avec qui vous avez déjà travaillé, ou aimeriez-vous travailler un jour avec quelqu’un de tout différent ?

Je m’en fous complètement. N’importe qui peut m’envoyer des textes. À partir du moment où ils sont valables et qu’ils me touchent, je poserai une musique dessus. Je ne suis marié ni avec Lyvia d’Alché, ni avec Anne-Marie Gaspard ! (rires) La preuve, c’est que j’ai pris quelques titres de Lyvia d’Alché sur cet album, alors que j’ai l’habitude de travailler avec Anne-Marie. J’aurais du mal à me passer d’elle…

 Dans les chœurs, on retrouve la chanteuse Morgane. 

Oui… Une fille extraordinaire. Vous lui avez écrit de nombreuses chansons (deux albums), dont « Nous on veut des violons » avec laquelle elle est partie représenter la Belgique à l’Eurovision en 1992. En gardez-vous un bon souvenir ? 

C’est extraordinaire. Je me souviens que j’étais en spectacle au Canada à l’époque. Elle avait été éliminée, puis je ne sais plus trop ce qu’il s’est passé, je pense que quelqu’un a été malade, et elle a été repêchée. Je me souviens très bien que je lui ai écrit l’album qui a suivi au Canada. 

Vous êtes restés proches depuis cette époque. Oui, elle est devenue ma choriste. C’est une choriste exceptionnelle et une femme exceptionnelle, tout simplement

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