lundi 3 février 2014

INTERVIEW DE CLAUDE BARZOTTI

posté le jeudi 01 décembre 2011


Je ne peux pas vous quitter sans vous demander qui étaient vos idoles… 

J’ai eu Jacques Brel, bien évidemment. Mais je me suis surtout inspiré des chanteurs italiens. J’ai été professeur de musique à 17 ans… Mon idole, c’était Lucio Battisti. Il a révolutionné la chanson italienne. Dans le temps, c’étaient les grandes voix, et lui est arrivé avec une voix qui n’en était pas une [Claude chante « Pensieri e Parole »]. Il parlait presque. C’était exceptionnel. Je pense que tous les chanteurs italiens ont été inspirés par lui. Au début des années 70 est arrivé Claudio Bagiloni avec « Questo Piccolo Grande Amore », c’était inspiré de Battisti. Mais lui avait une voix exceptionnelle. Après, il y a eu Richard Cocciante… Et j’avoue que je me suis inspiré de ces chanteurs-là. Je me souviens très bien que lorsque j’ai sorti « Madame », certains ont dit que ça ressemblait un peu à du Richard Cocciante. Et après, je suis devenu ami avec Richard… Et il m’a dit un jour que les gens ne voulaient plus passer ses disques parce qu’ils trouvaient que c’était du sous-Barzotti ! Alors qu’il était là bien avant moi et que c’est un compositeur et un chanteur exceptionnel. 

Vous avez donc vos galas qui continuent à travers la France et la Belgique et votre tournée au Canada. Mais peut-on espérer prochainement une rentrée parisienne avec votre nouvel album ? 

Je pense qu’on va refaire l’Olympia l’année prochaine, en 2012. Par contre, c’est une salle tellement mythique qu’elle me fait extrêmement peur. Je ne vais pas dire que je ne l’aime pas, parce que ce serait mentir, mais elle me fait peur. On a peur de se tromper, peur des journalistes… On n’est pas vraiment à son aise. Mais j’ai un public extraordinaire, tellement chaleureux. Dès que je mets un pied sur scène, ça fonctionne… Mais à L’Olympia, il y a un stress particulier, même si le public est exceptionnel.

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