lundi 3 février 2014

CLAUDE BARZOTTI , LE CONQUERANT PRESSE N°4


Comment s'est passée la tournée «Âge tendre et Têtes de bois»? 

Très bien ! (Enjoué) J'ai rencontré convenablement Herbert Léonard. Alors que nous étions en concurrence, surtout au Canada. Je pense que c'est le pays où j'ai vendu le plus de disques, où j'ai été le plus apprécié. Nous étions les deux chanteurs les plus côtés. On ne se connaissait pas bien, et on est devenu très amis. C'est une petite tournée, une grande famille. Tout le monde se respecte. 

 « Je suis vraiment un travailleur, surtout en studio... » 

Les médias créent les rivalités.. 

Oui, absolument ! Il n'y a pas de problèmes entre artistes... 

Etes-vous de nature sereine ou angoissée ? 

En fait, je fais semblant de rien. Mais je suis très angoissé. Même quand je monte sur scène, c'est horrible. A chaque fois, je tremble, j'ai peur. C'est le plus dur ! 

Serez-vous sur scène prochainement ? 

Je repars en tournée, du 1er février au 20 mars, au Canada. Là bas, j'ai eu deux albums classés dans les meilleures ventes pendant deux ans. C'est exceptionnel ! Et il y a une salle qui s'appelle « La Place des Arts ». Elle fait 3000 personnes. En deux-trois heures, on a vendu huit journées. Donc 24000 places ! (Sourire) Je n'ai jamais eu ça en France. 

Et en Italie ? 

Malheureusement, c'est une erreur de parcours. Alors que j'écris à l'italienne, je n'ai jamais chanté là bas. J'ai juste fait des tournées autour du pâté de maisons. (Rires) Ca marchait tellement bien en France, en Belgique, et dans tous les pays francophones. Même en Algérie, au Maroc et au Liban ! Je me suis arrêté à ça, et je n'ai pas pensé à l'Italie. A refaire, c'est sûr que je le ferais. J'ai une maison là-bas. Deux fois par an, j'y retourne une semaine. 

Si vous deviez vous définir... 

Je suis vraiment un travailleur, surtout en studio. Je ne veux pas sortir n'importe quoi. Sur scène, c'est pareil ! Je suis perfectionniste. En plus, au départ, j'étais prof de musique. A dix-sept ans, j'ai donné des cours pendant un an. 

Propos recueillis par Jérémy Budzynowski Mona FM

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