jeudi 1 octobre 2015

CLAUDE BARZOTTI SE CONFIE À UNE AIROISE " PRESSE"

PUBLIÉ LE 01/10/2015 

 Qui n’a pas fredonné le succès de Claude Barzotti, « Madame » ou « Le Rital » ? Pour la sortie de son dernier album, « Le Temps qui passe », un dimanche matin, je quitte Aire-sur-la-Lys, direction la Belgique. Je suis allé à la rencontre d’un chanteur belge, d’origine italienne. Il a la particularité d’avoir la voix rauque…




C’est bien sûr Claude Barzotti, qui me fait la gentillesse de me recevoir chez lui, en Belgique, dans le village de Court-Saint-Étienne. 

Tôt ce matin, je prends donc la route de Bruxelles. Mon GPS m’indique que je suis enfin arrivée. Claude m’accueille. Il a l’air en forme. Un peu fatigué, car il est rentré tard dans la nuit, après avoir donné un concert la veille. 

 Il me fait visiter les lieux. Cette belle maison qu’il a construite il y a quelques années. Il aurait pu choisir de vivre dans une grande ville, mais il a préféré s’installer ici, dans ce petit village, où il le dit si bien, « il n’y a rien, mais où il a surtout ses attaches, sa famille, ses amis ». 

 Claude fait de nombreux concerts à l’étranger : en Algérie, au Liban, en Floride, en Haïti, au Canada, en Suisse… Lorsqu’il est de retour, chez lui, c’est ici, sur son piano, qu’il compose ses plus belles chansons. Entrons dans l’intimité du chanteur avec cette interview exclusive en tête-à-tête, où il parle sans détour de l’alcool, de ses enfants… de la vie. 

 Claude, avant de parler de ton album, je crois savoir que tu as reçu une récompense… 

 « C’est exact, j’ai reçu un oscar pour l’ensemble de ma carrière. C’était en juin dernier, pendant l’International Awards Festival au Liban (ndlr. l’équivalent des Musique Awards). 

On le sait, tu as une carrière internationale. Repars-tu bientôt à l’étranger ? 

Ma tournée de promotion au Canada démarre le 29 septembre jusqu’au 5 décembre. Et le 28 octobre, je serai à l’Olympia, à Montréal, au Québec. À la Saint-Sylvestre, je serai en Espagne. 

En février 2016, je repars avec la nouvelle tournée « Mes idoles ». 40 dates de spectacles dans toute la France et la Belgique. 

Ton dernier album se hisse à la cinquième place des ventes en Belgique et en trente-deuxième en France. Cet album « Le temps qui passe » est-il tout à fait autobiographique ? 

Oui, j’y évoque ma vie, mes amis, mes enfants qui s’en vont sans larmes et sans façon. Les enfants sont parfois ingrats, et nous sont souvent contraires. 

Dans ton avant-dernier album, le titre « Je reviens d’un très long voyage » était une victoire sur tes démons… et depuis ? 

L’alcoolisme est une maladie. J’avais arrêté de boire, mais j’ai eu quelques rechutes. Mais qui heureusement ne durent que peu de temps. Donc dans mon dernier album, j’ai écrit « Je bois ». Là je me suis arrêté. Je suis sobre depuis 8 mois ; j’ai aussi la chance d’être très bien entouré, de mon frère Alessandro et de mes amis proches, qui me soutiennent. 

Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans ta vie, que changerais-tu ? 

Rien, je referai pareil. Mais sans l’alcool. 

Si tu devais te décrire, que dirais-tu de toi ? 

Que je ne suis pas un chanteur de charme ni un latin lover, mais plutôt un chanteur d’émotions. 

Dis-moi, le moment le plus frappant de ta carrière ? 

Je me souviens c’était en 1985, lors de mon premier spectacle au Québec. J’avais terminé mon tour de chant. J’étais parti dans ma loge me changer, et j’allais repartir… Je ne savais pas ce qu’était une ovation. Et là mes producteurs sont venus me chercher pour que je remonte sur scène. Le public m’attendait. Et là j’ai su ce qu’était une ovation. Ça m’a beaucoup touché. 

Il va y avoir un nouvel événement dans ta vie… 

Oui, à la fin du mois, je serais « Nono » pour la première fois (grand-père en italien) d’une petite-fille qui va s’appeler Assia. 
C’est ma deuxième fille, Sarah, qui attend cet heureux événement.

 Tu vis seul dans cette grande maison… 

Oui, avec mes deux chats, Gloria et Dolce, et mon amour de petite chienne, Zoé. 

Peut-on parler de ta vie sentimentale ? 

Bien sûr, j’ai une petite amie. On est très bien ensemble sans pourtant vivre ensemble. » 

Nous terminons là dessus, et Claude se met au piano, et m’interprète un de ces derniers succès. Je repars donc avec des mélodies plein la tête.

Maria Louchart

1 commentaire:

  1. Bel article et un immense MERCI au chanteur d'émotions pour le Super Concert de Bonneville qui nous a permis de passer une excellente et inoubliable soirée !

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