C’est à l’occasion de
l’inauguration de «The Legend»,
que nous avons rencontré
le célèbre chanteur Claude
Barzotti, dont les titres
romantiques comme «Madame»,
«Prends bien soin d’elle»,
«Aime-moi», «Le rital», «Beau, je
ne serai jamais beau», «C’est moi
qui pars», «J’ai les bleus», «Je
t’apprendrai l’amour»…
ont eu un énorme succès.
François Barzotti passe
les deux premières années
de sa vie en Belgique avant
d’aller en Italie, en Suisse, au
Luxembourg… et de revenir
définitivement en Belgique à
l’âge de 9 ans. D’une gentillesse
et d’une modestie extrême,
Claude Barzotti ne peut sans
doute pas laisser indifférent et
nous emporte dans un monde
de rêve, de romantisme et
de sensibilité… le tout chargé
de beaucoup d’émotions
Qu’est-ce qui vous a surtout lancé?
J’ai fait des études de musique ce qui m’a porté à enseigner à l’âge de 18 ans. Par contre j’étais complètement nul à l’école et j’ai eu l’intelligence de le comprendre très vite. J’ai abandonné mes études à 14 ans, puis j’ai été maçon, peintre en bâtiment et mécanicien de vélos… À l’âge de 22 ans, on m’a demandé d’être directeur artistique d’une des plus grandes maisons de disques d’Europe, les disques Vogue. J’ai donc occupé ce poste pendant 8 ans, de 1975 à 1983. Je chantais mais ça ne marchait pas du tout et en 1978, j’ai sorti un 45 tours qui s’est vendu à 200 exemplaires et là j’ai pris la décision d’arrêter la chanson. Jusqu’au jour où en 1981, je reçois un Celie de Paris qui étaient les producteurs de la danse des canards. Ils étaient enthousiastes et m’ont dit: «Mais Monsieur Barzotti vous avez un talent fou», j’ai cru que c’était une plaisanterie… j’ai dit «allez espèce de con c’est qui ?» et on en rit encore maintenant… puis j’ai compris que c’était du sérieux. Ils m’ont demandé d’aller à Paris qui est à 300km de chez moi, je n’avais pas d’argent pour prendre le train; ils m’ont envoyé le billet. Je suis arrivé chez eux, où dix personnes m’attendaient; ils avaient fait venir des gens des radios, des grossistes de disques et des journalistes. J’ai pris ma guitare, je leur ai fait écouter quelques chansons... ils sont devenus fous, on a signé le contrat le jour même, sans même que je ne le lise… je n’avais rien à perdre de toute façon et j’ai eu la chance de tomber sur des gens extraordinaires comme on n’en trouve plus. Puis on a ressorti «Madame» qui a vendu près de 600 000 disques et qui n’en avait vendu aucun en 74… et c’est parti comme ça.
Êtes-vous auteur et compositeur de vos chansons?
Oui absolument, je fais tout. Quels sont vos nouveaux projets? Je sors un nouvel album début juin qui s’appelle «Le temps qui passe». Je suis un chanteur d’émotions qui chante du vécu. Lorsque j’ai écrit «Madame», j’avais 20 ans, et j’étais mécanicien de vélos. Mon patron m’a emmené dans un hôtel très connu à Bruxelles qui s’appelle le Métropole. J’ai vu une femme qui avait une quarantaine d’années, j’en suis devenu fou, j’avais 20 ans, je n’ai donc pas osé l’approcher… on est rentré à l’atelier et en réparant les vélos, l’idée m’est venue d’écrire et ne connaissant pas son nom, j’ai dit «Madame». C’est une chanson toute simple, facile… «Je vous regardais tendrement, j’aurais bien voulu vous parler, mais le courage m’a manqué.» C’est ce que je ressentais.
Est-ce que cette dame sait que cette chanson a été faite pour elle? L’avez-vous revue par la suite?
Absolument pas et je ne sais pas qui elle est. Je ne l’ai vue qu’une fois.
Quels sont les principaux titres du nouvel album? Il y en a une qui s’appelle «Quand les enfants s’en vont» dans laquelle je........
MERCI Nadine Fayad Comair ( PDG à FOCUS magazine ).
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