Oui, je parle de ce qui m'est arrivé. J'ai eu un problème d'alcool. Alors que j'ai bu mon premier verre à trente-trois ans. C'était le stress, l'angoisse. J'ai commencé par un verre pour monter sur scène, puis deux. Et c'était l'escalade. C'est quelque chose de très dur.
Une spirale infernale...
J'avoue que j'ai dû faire quelques cures. Mais il n'y a pas de médicaments. Absolument rien. Je pense que c'est mental. J'ai décidé de tourner la page et je n'y touche plus.
Dans vos nouveaux titres, on retrouve le thème de l'amour...
C'est marrant, souvent on dit « Ah ! C'est un chanteur de charme ! »
Mais d'autres sentiments sont aussi abordés...
Oui, je chante l'amour sous toutes ses formes. Aussi bien la tendresse que j'ai eue pour ma mère, avec la chanson J'veux pas qu'tu partes, ou Papa, à la gloire de mon père. J'ai écrit des chansons pour mes filles Et tu grandis, À Vanessa. Puis pour un ami que j'aimais beaucoup, Ami ami. (NDLR : Les titres sont sur le double CD best of « C'est mon histoire ») Donc, je suis plutôt un chanteur d'émotions que de charme.
«Ma fille se marie » renvoie à vos racines «Ma fille se marie, sous le ciel d'Italie, ma fille se marie, ici où j'ai grandi... » Quels liens entretenez-vous avec l'Italie ?
J'ai une maison en Italie, dans les montagnes. J'avais fait écouter mon album à ma fille. Et en venant à la maison, elle m'a dit « Papa, il est magnifique, j'ai pleuré. Mais il manque quelque chose. Tu n'as rien écrit pour moi. » Et le soir même, je me suis mis au piano pour écrire cette chanson. Maintenant, si elle se marie ou pas, je n'en sais rien. Elle a trent- cinq ans, il est plus que temps ! (Rires) Quoiqu'il n'est jamais trop tard. A mon âge, je n'ai jamais été marié de ma vie.
Propos recueillis par Jérémy Budzynowski Mona FM
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